Luc Tardif, président de l’IIHF a répondu aux questions des médias pendant une vidéoconférence qui a suivi l’annonce de l’annulation du Championnat du monde junior de l’IIHF 2022.
La décision d’annuler le Championnat du monde junior de l’IIHF 2022 à Edmonton et Red Deer mercredi a été à la fois difficile à prendre et décevante, mais ultimement nécessaire. La santé et la sécurité restent des priorités et c’est ce message qui a découlé de la conférence de presse convoquée par les dirigeants du hockey international, mercredi après-midi à Edmonton.
« Nous avons vraiment pris cette décision en tenant compte de la sécurité des joueurs, de celle du personnel et de tous ceux qui travaillent à ce tournoi, a déclaré Luc Tardif, président de l’IIHF. C’était le point le plus important. »
En même temps, tous les efforts seront déployés pour reprogrammer ce tournoi réunissant les 10 meilleures équipes nationales de moins de 20 ans au monde, mais aussi six autres tournois, notamment le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans de l’IIHF 2022, les deux tournois masculins de division inférieures chez les moins de 20 ans et les trois tournois féminins de divisions inférieures chez les moins de 18 ans qui devaient avoir lieu au mois de janvier, mais qui ont aussi dû être annulés face à la propagation rapide du variant Omicron s’inscrivant dans la pandémie mondiale de COVID-19.
Malgré les nuages sombres actuels au-dessus du monde du hockey, nous avons des raisons d’espérer. Le président Tardif répété fois et fois encore que l’objectif était maintenant de trouver des solutions.
Cette conférence de presse réunissait aussi Petr Briza, premier vice-président de l’IIHF, le Dr Matt Robins, superviseur médical de l’IIHF, Tom Renney, chef de la direction, Scott Smith, président et chef de l’exploitation et Dean McIntosh, vice-président des événements à Hockey Canada.
« Depuis le début de la pandémie, nous avons suivi le conseil des professionnels de la santé, a rappelé Smith. Il est vraiment malheureux que les défis croissants de la COVID-19, et particulièrement le variant Omicron nous aient conduits à la situation où nous nous retrouvons aujourd’hui. Hockey Canada appuie entièrement la décision de l’IIHF, qui repose sur le conseil du comité médical. »
Tardif a mis l’accent sur l’évolution rapide de la COVID-19 depuis le 15 décembre, soit à l’arrivée des équipes, qui a forcé la mise à jour et le resserrement des protocoles de sécurité, l’augmentation du nombre de tests et les ajustements à l’environnement protégé dans les sites hôtes au fil des jours au Championnat du monde junior.
Alors que le nombre de tests positifs s'accumulait, trois matchs en deux jours ont été perdus par forfait par les États-Unis contre la Suisse, par la Tchéquie contre la Finlande et par la Russie contre la Slovaquie. Les résultats de tests obtenus aussi tard qu’à deux heures de la mise au jeu initiale des matchs sont venus ajouter à la complexité et au défi de cette situation. Dans de telles conditions, la santé des joueurs et l’intégrité sportive de la compétition étaient remises en question. Il était nécessaire de mettre fin au tournoi.
« Je crois que nous ne devons pas perdre de vue que non seulement nous tenons compte des risques pour la santé des athlètes, mais aussi des répercussions des interruptions imposées, a ajouté le Dr Robins. Un test positif conduit à 10 jours d’isolement. Les répercussions de ces interruptions sur la santé et le mieux-être de nos jeunes athlètes sont des éléments que nous ne pouvons pas sous-estimer. »
Cela dit, Tardif a indiqué qu’une fois le Championnat du monde de hockey sur glace de l’IIHF 2022 terminé à Tampere et Helsinki en Finlande, on pourrait revoir la tenue du Championnat du monde junior 2022 au mois de juin, juillet ou août et c’est là une très bonne nouvelle.
« Tout d’abord, j’espère que ce n’est pas terminé, a indiqué Tardif. Oui c’est une annulation. Nous avons annulé ce tournoi. Cependant, je ne veux pas abandonner le projet de tenir ce tournoi si c’est possible et c’est aussi le cas du comité d’organisation. Nous allons prendre le prochain mois pour y réfléchir et possiblement revenir avec une belle surprise. Je crois que nous le devons aux jeunes joueurs, et leur offrir cette compétition importante. »
« Nous avons vraiment pris cette décision en tenant compte de la sécurité des joueurs, de celle du personnel et de tous ceux qui travaillent à ce tournoi, a déclaré Luc Tardif, président de l’IIHF. C’était le point le plus important. »
En même temps, tous les efforts seront déployés pour reprogrammer ce tournoi réunissant les 10 meilleures équipes nationales de moins de 20 ans au monde, mais aussi six autres tournois, notamment le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans de l’IIHF 2022, les deux tournois masculins de division inférieures chez les moins de 20 ans et les trois tournois féminins de divisions inférieures chez les moins de 18 ans qui devaient avoir lieu au mois de janvier, mais qui ont aussi dû être annulés face à la propagation rapide du variant Omicron s’inscrivant dans la pandémie mondiale de COVID-19.
Malgré les nuages sombres actuels au-dessus du monde du hockey, nous avons des raisons d’espérer. Le président Tardif répété fois et fois encore que l’objectif était maintenant de trouver des solutions.
Cette conférence de presse réunissait aussi Petr Briza, premier vice-président de l’IIHF, le Dr Matt Robins, superviseur médical de l’IIHF, Tom Renney, chef de la direction, Scott Smith, président et chef de l’exploitation et Dean McIntosh, vice-président des événements à Hockey Canada.
« Depuis le début de la pandémie, nous avons suivi le conseil des professionnels de la santé, a rappelé Smith. Il est vraiment malheureux que les défis croissants de la COVID-19, et particulièrement le variant Omicron nous aient conduits à la situation où nous nous retrouvons aujourd’hui. Hockey Canada appuie entièrement la décision de l’IIHF, qui repose sur le conseil du comité médical. »
Tardif a mis l’accent sur l’évolution rapide de la COVID-19 depuis le 15 décembre, soit à l’arrivée des équipes, qui a forcé la mise à jour et le resserrement des protocoles de sécurité, l’augmentation du nombre de tests et les ajustements à l’environnement protégé dans les sites hôtes au fil des jours au Championnat du monde junior.
Alors que le nombre de tests positifs s'accumulait, trois matchs en deux jours ont été perdus par forfait par les États-Unis contre la Suisse, par la Tchéquie contre la Finlande et par la Russie contre la Slovaquie. Les résultats de tests obtenus aussi tard qu’à deux heures de la mise au jeu initiale des matchs sont venus ajouter à la complexité et au défi de cette situation. Dans de telles conditions, la santé des joueurs et l’intégrité sportive de la compétition étaient remises en question. Il était nécessaire de mettre fin au tournoi.
« Je crois que nous ne devons pas perdre de vue que non seulement nous tenons compte des risques pour la santé des athlètes, mais aussi des répercussions des interruptions imposées, a ajouté le Dr Robins. Un test positif conduit à 10 jours d’isolement. Les répercussions de ces interruptions sur la santé et le mieux-être de nos jeunes athlètes sont des éléments que nous ne pouvons pas sous-estimer. »
Cela dit, Tardif a indiqué qu’une fois le Championnat du monde de hockey sur glace de l’IIHF 2022 terminé à Tampere et Helsinki en Finlande, on pourrait revoir la tenue du Championnat du monde junior 2022 au mois de juin, juillet ou août et c’est là une très bonne nouvelle.
« Tout d’abord, j’espère que ce n’est pas terminé, a indiqué Tardif. Oui c’est une annulation. Nous avons annulé ce tournoi. Cependant, je ne veux pas abandonner le projet de tenir ce tournoi si c’est possible et c’est aussi le cas du comité d’organisation. Nous allons prendre le prochain mois pour y réfléchir et possiblement revenir avec une belle surprise. Je crois que nous le devons aux jeunes joueurs, et leur offrir cette compétition importante. »
La vidéoconférence en français démarre à 37:08.
Tardif a ajouté que les joueurs présents à Edmonton et à Red Deer qui auront passé l’âge de 20 ans cet été seraient quand même admissibles à participer à une reprise du Championnat du monde junior de l’IIHF 2022.
Il y a naturellement des répercussions financières à l’arrêt soudain du tournoi. Comme l’a souligné Tardif, cette compétition ainsi que le Championnat du monde de hockey de l’IIHF procurent les moyens d’organiser les autres tournois de l’IIHF en cours d’année. À Edmonton et Red Deer, le plan original était de compter sur des arénas remplis de spectateurs, mais la province de l’Alberta a imposé une restriction à 50 pour cent de la capacité des amphithéâtres face à l’évolution rapide du variant Omicron.
« Oui, il y a des répercussions financières, mais ce n’est pas l’élément le plus important, a assuré Tardif. Au cours des deux dernières années, nous avons annulé des événements ou joué sans spectateurs. Nous nous sommes donc habitués à ce genre de situation. C’est pourquoi nous devons parfois faire preuve de prudence dans notre approche. Cette situation nous a aussi offert une autre expérience, puisque nous étions heureux de démarrer la compétition avec des spectateurs, mais nous avons rapidement dû regarder la situation d’un autre angle. Je peux vous assurer cependant que nous allons survivre cet épisode. Nous avons le désir de nous relever et tenter de revenir pour présenter cette compétition en entier. De cette façon les répercussions seront moins lourdes. »
Si tous les réflecteurs sont actuellement braqués sur le Championnat du monde junior, l’ensemble du calendrier des événements de l’IIHF est important. Une fenêtre permettant de relancer les tournois annulés, notamment le Championnat du monde junior se trace à l’été 2022.
Pendant la période de questions d’hier (voir ici), Tardif a aussi indiqué que des discussions sont en cours pour trouver un nouvel hôte pour le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans de l’IIHF 2022. Ce tournoi était originalement prévu en janvier à Linköping et Mjölby en Suède, mais il a dû être annulé.
« Bien que la Suède a exprimé son désir d’accueillir le tournoi en janvier 2023, le pays n’est pas prêt à s’engager pour de nouvelles dates à l’été 2022, a indiqué Tardif. Les États-Unis étaient prêts à accueillir le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans 2023 alors il y a possiblement une solution à explorer ici. »
« Nous avons dû procéder à l’annulation. C’est une décision difficile. Nous n’aimons pas annuler de tournois. Ce n’est pas seulement un, mais bien six tournois qui ont été annulés en janvier. L’exemple qui se produit ici démontre que c’était une bonne décision. Cela ne signifie pas que nous n’allons pas tenter de trouver une façon de le rejouer. Nous devons travailler pour revenir avec une proposition pour ces six tournois. Donnez-nous le temps de vous revenir avec un projet. »
Pour le moment, les organisateurs reconnaissent la déception des passionnés de hockey de partout, notamment les participants, les partisans, les familles et amis des joueurs, le personnel et les bénévoles du tournoi ainsi que les médias face à l’annulation du Championnat du monde junior.
« Les gens de partout dans le monde sont déçus et bien honnêtement, ils ont raison de l’être, a indiqué Renney. Cependant, je ne peux même pas commencer à m’imaginer à quel point les joueurs le sont. Ils ont travaillé sans relâche pour être en mesure d’offrir leurs meilleures performances individuelles, collectives et de disputer le meilleur des tournois. C’est avec le cœur lourd que nous nous associons à leur déception. Nous avons fait du mieux que nous avons pu. Nous sommes confrontés à un adversaire hors de la patinoire qui était plus grand que nous tous. »
Briza a mis les répercussions d’Omicron en perspective dans le monde du hockey : « Le 15 décembre, la LNH a reporté six matchs. À ce jour, le nombre de matchs reportés a gonflé à 80 rencontres, ce qui illustre à quelle rapidité la COVID-19 a touché le hockey. En Europe aussi, plusieurs matchs et tournois ont été annulés. C’est ce à quoi le monde entier est confronté. Nous avons perdu une bataille, mais je suis certain que nous n’allons pas perdre la guerre. »
À l’arrivée du Nouvel An, le travail reprendra pour trouver des solutions et relancer les tournois de l’IIHF à tous les niveaux sur la patinoire à travers le monde en 2022.
Il y a naturellement des répercussions financières à l’arrêt soudain du tournoi. Comme l’a souligné Tardif, cette compétition ainsi que le Championnat du monde de hockey de l’IIHF procurent les moyens d’organiser les autres tournois de l’IIHF en cours d’année. À Edmonton et Red Deer, le plan original était de compter sur des arénas remplis de spectateurs, mais la province de l’Alberta a imposé une restriction à 50 pour cent de la capacité des amphithéâtres face à l’évolution rapide du variant Omicron.
« Oui, il y a des répercussions financières, mais ce n’est pas l’élément le plus important, a assuré Tardif. Au cours des deux dernières années, nous avons annulé des événements ou joué sans spectateurs. Nous nous sommes donc habitués à ce genre de situation. C’est pourquoi nous devons parfois faire preuve de prudence dans notre approche. Cette situation nous a aussi offert une autre expérience, puisque nous étions heureux de démarrer la compétition avec des spectateurs, mais nous avons rapidement dû regarder la situation d’un autre angle. Je peux vous assurer cependant que nous allons survivre cet épisode. Nous avons le désir de nous relever et tenter de revenir pour présenter cette compétition en entier. De cette façon les répercussions seront moins lourdes. »
Si tous les réflecteurs sont actuellement braqués sur le Championnat du monde junior, l’ensemble du calendrier des événements de l’IIHF est important. Une fenêtre permettant de relancer les tournois annulés, notamment le Championnat du monde junior se trace à l’été 2022.
Pendant la période de questions d’hier (voir ici), Tardif a aussi indiqué que des discussions sont en cours pour trouver un nouvel hôte pour le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans de l’IIHF 2022. Ce tournoi était originalement prévu en janvier à Linköping et Mjölby en Suède, mais il a dû être annulé.
« Bien que la Suède a exprimé son désir d’accueillir le tournoi en janvier 2023, le pays n’est pas prêt à s’engager pour de nouvelles dates à l’été 2022, a indiqué Tardif. Les États-Unis étaient prêts à accueillir le Championnat du monde féminin des moins de 18 ans 2023 alors il y a possiblement une solution à explorer ici. »
« Nous avons dû procéder à l’annulation. C’est une décision difficile. Nous n’aimons pas annuler de tournois. Ce n’est pas seulement un, mais bien six tournois qui ont été annulés en janvier. L’exemple qui se produit ici démontre que c’était une bonne décision. Cela ne signifie pas que nous n’allons pas tenter de trouver une façon de le rejouer. Nous devons travailler pour revenir avec une proposition pour ces six tournois. Donnez-nous le temps de vous revenir avec un projet. »
Pour le moment, les organisateurs reconnaissent la déception des passionnés de hockey de partout, notamment les participants, les partisans, les familles et amis des joueurs, le personnel et les bénévoles du tournoi ainsi que les médias face à l’annulation du Championnat du monde junior.
« Les gens de partout dans le monde sont déçus et bien honnêtement, ils ont raison de l’être, a indiqué Renney. Cependant, je ne peux même pas commencer à m’imaginer à quel point les joueurs le sont. Ils ont travaillé sans relâche pour être en mesure d’offrir leurs meilleures performances individuelles, collectives et de disputer le meilleur des tournois. C’est avec le cœur lourd que nous nous associons à leur déception. Nous avons fait du mieux que nous avons pu. Nous sommes confrontés à un adversaire hors de la patinoire qui était plus grand que nous tous. »
Briza a mis les répercussions d’Omicron en perspective dans le monde du hockey : « Le 15 décembre, la LNH a reporté six matchs. À ce jour, le nombre de matchs reportés a gonflé à 80 rencontres, ce qui illustre à quelle rapidité la COVID-19 a touché le hockey. En Europe aussi, plusieurs matchs et tournois ont été annulés. C’est ce à quoi le monde entier est confronté. Nous avons perdu une bataille, mais je suis certain que nous n’allons pas perdre la guerre. »
À l’arrivée du Nouvel An, le travail reprendra pour trouver des solutions et relancer les tournois de l’IIHF à tous les niveaux sur la patinoire à travers le monde en 2022.