Les Kazakhs iront en C.-B.
par Chapin Landvogt|17 DÉC. 2017
L’équipe nationale kazakhe des M20 célèbre sa médaille d’or de la Division I Groupe A et elle se rendra à Vancouver et Victoria l’an prochain pour participer au Championnat mondial junior de l’IIHF au niveau de l’élite pour la première fois en 10 ans.
photo: Olivier Brajon
share
Le Kazakhstan, gagnant du Mondial de hockey sur glace Division I Groupe A des M20 de l’IIHF en 2018 sera du Mondial junior pour la première fois depuis 2009.

Chaque année, le temps des fêtes voit un grand nombre d’équipes nationales participer à différents tournois un peu partout dans le monde. Rares sont les tournois où le gagnant aura accumulé autant de points qu’au Championnat mondial de hockey sur glace Division I Groupe A 2018 des M20 de l’IIHF qui a de nouveau fait des heureux pour la période des fêtes tout en forçant plusieurs pays à revoir leur programme de hockey sur glace en vue de l’édition de l’an prochain.

C’est dans la superbe région enneigée de Méribel et de Courchevel en France qu’un nouveau champion a été couronné, et c’est nul autre que le participant provenant de la région géographique la plus exotique, le Kazakhstan. Le championnat a pris fin de façon étonnante. Les Kazakhs ont battu leur hôte, la France, 6-1 en finale, et ce, après n’avoir perdu aucun match au tournoi et avoir accumulé 13 points sur un total possible de 15. La victoire de samedi, tout comme la première place du Kazakhstan au classement, est en partie due au jeu du défenseur Valeri Orekhov qui a obtenu trois mentions d’aide pour assurer la place de son équipe au sommet du classement et terminer le tournoi à égalité au premier rang des pointeurs avec sept points.

Son coéquipier Artur Gatiyatov, qui s’est trouvé au bon endroit à plusieurs reprises pendant le tournoi, a aussi accumulé sept points. De plus, il a terminé à égalité au premier rang du tournoi pour la fiche des plus moins avec +5. Il est clair que l’offensive a été bien répartie au cours des cinq matchs de l’événement. Nikita Nazarenko, qui figure aussi parmi les meilleurs pointeurs, a obtenu quatre buts et deux aides, malgré le fait qu’il a souvent joué au sein d’un trio autre que celui de Gatiyatov. Au total, 10 joueurs ont porté deux points ou plus à leur fiche.

Le Kazakhstan a surmonté une première épreuve sur son parcours vers la première place lorsqu’il a dû avoir recours à la prolongation pour vaincre l’Allemagne, qui a terminé au troisième rang, 3-2 à son premier match du tournoi. Le même scénario s’est reproduit lors de son deuxième match où il a battu l’éventuelle équipe au deuxième rang, la Lettonie, par la même marque, aussi en prolongation. Après cela, les Kazakhs ont réussi mission après mission, battant tour à tour la Hongrie, qui avait été promue, par la marque de 5-3, l’Autriche 3-2 dans un match excitant, puis le pays hôte, la France, 6-1 lors du seul match du tournoi où le Kazakhstan, promu, a vraiment dominé ses adversaires pendant 60 minutes.

La joie était manifeste dans l’aréna, et elle a été particulièrement remarquée par les spectateurs dont la majorité était des Français, après que la sirène se soit fait entendre et que la célébration du Kazakhstan eut pris naissance.

Après une très belle prestation en 2016 suivie d’une autre performance respectable (et d’un peu de malchance) en 2017, le programme kazakh a atteint son objectif et il sera de l’événement phare en 2019 lorsque les meilleurs joueurs juniors du monde se réuniront à Vancouver et Victoria en Colombie-Britannique, une province de l’Ouest du Canada. Les intentions et les progrès du programme de hockey sur glace du Kazakhstan, dont la population est d’environ 18 millions d’habitants, sont devenus très évidents au cours des dernières années grâce aux réalisations des équipes des M18 et des M20 qui ont très bien fait lors des tournois de Division I de leur catégorie respective. Tout ceci n’est pas sans rappeler les progrès que le Bélarus a connus au cours des dernières années.