Armés de patience, d’habiletés et d’une offensive équilibrée, les Américains ont défait les fougueux Slovaques par un pointage de 5-2 lors du dernier match en quart de finale samedi à la Rogers Place, à Edmonton. Les États-Unis affronteront la Finlande en demi-finale lundi, tandis que l’équipe hôte du Canada se mesurera à la Russie.
John Farinacci a inscrit un doublé, et Arthur Kaliyev, Cole Caufield et Matthew Beniers ont aussi touché la cible pour les Américains. Trevor Zegras, meilleur pointeur du tournoi, et Bobby Brink ont chacun ajouté deux aides.
John Farinacci a inscrit un doublé, et Arthur Kaliyev, Cole Caufield et Matthew Beniers ont aussi touché la cible pour les Américains. Trevor Zegras, meilleur pointeur du tournoi, et Bobby Brink ont chacun ajouté deux aides.
États-Unis - Slovaquie (1/4) - Championnat mondial junior 2021 de l’IIHF
La formation américaine de l’entraîneur-chef Nate Leam a établi un record au Mondial junior en accumulant une séquence sans accorder de but de 218 min 53 s. Cette séquence a pris fin lorsque le Slovaque Matej Kaslik a marqué en fin de deuxième période. Le dernier but alloué par les Américains était celui dans un filet désert obtenu par Yegor Chinakhov avec 21 secondes à jouer lors de leur défaite de 5-3 aux mains de la Russie en lever de rideau.
Dominik Sojka a été l’autre buteur pour la Slovaquie, qui termine en huitième place pour une troisième année de suite.
Ce fut un duel de gardiens de but entre le partant américain Spencer Knight et son homologue slovaque Simon Latkoczy, qui a permis à son équipe de rester dans le coup malgré un avantage de 43-18 au chapitre des tirs au but pour les États-Unis. L’entraîneur-chef slovaque Robert Petrovicky a opté pour Latkoczy, une recrue de 18 ans au Mondial junior, qui avait jusqu’alors une moyenne de buts alloués de 1,94 et un pourcentage d’arrêts de 0,933, au détriment de Samuel Hlavaj, qui a disputé trois rencontres dans le tournoi.
Ayant remporté quatre médailles d’or au total (2004, 2010, 2013, 2017), les Américains ont désormais un autre titre dans la mire. Ils ont des comptes à régler avec leurs prochains adversaires en demi-finale. Ils ont perdu la finale de 2019 contre la Finlande et ont terminé au cinquième rang l’année dernière à la suite d’un revers en quart de finale contre cette même nation.
Les Slovaques, quant à eux, totalisent deux médailles de bronze (1999, 2015) dans l’histoire du Mondial junior.
Depuis le début de l’événement, les unités spéciales des Américains affichent un rendement impressionnant. Leur jeu de puissance montre un pourcentage d’efficacité de 40 % (6 en 15), tandis qu’ils ont été parfaits en infériorité numérique (aucun but accordé en cinq désavantages numériques). Cette discipline n’a pas été aussi exemplaire contre la Slovaquie, mais ça n’a pas freiné les États-Unis pour autant.
Après avoir écoulé un avantage numérique slovaque survenu tôt, les États-Unis ont fait 1-0 en supériorité numérique à 10 min 44 s grâce à un échange précis. Depuis la ligne des buts, Matthew Boldy a repéré Kaliyev au moyen d’une passe à l’aveugle qui a traversé l’enclave. C’était le deuxième but du tournoi pour la vedette de longue date des Bulldogs de Hamilton dans l’OHL.
En fin de première période, Zegras a semblé ébranlé à la suite d’une mise en échec au centre de la glace appliquée par le Slovaque Oliver Turan, un défenseur de près de deux mètres et de 96 kg. Cependant, le futur attaquant des Ducks d’Anaheim était de retour dans le feu de l’action dès le début de l’engagement médian.
Tôt dans la période, Caufield, qui a eu 20 ans samedi, a été stoppé en échappée par Latkoczy et n’a pas été en mesure de profiter de son retour. Quelques minutes plus tard, le cerbère slovaque s’est lui aussi montré à la hauteur lorsque Alex Turcotte s’est amené seul.
Même si les Slovaques se sont efforcés de ralentir le jeu, les Américains ont fini par voir leur patience être récompensée. Le tir du poignet de Ryan Johnson depuis le point d’appui de gauche a dévié sur Farinacci à 11 min 55 s pour porter la marque à 2-0.
À 3 min 7 s du deuxième tiers, Caufield s’est offert un cadeau de fête pendant une double supériorité numérique. Son tir a frappé la barre horizontale avant de pénétrer dans le filet et d’accroître l’avance des siens à 3-0. C’était son deuxième du tournoi. Caufield, un espoir de premier plan des Canadiens de Montréal qui a été nommé Joueur de première année de l’année du Big Ten avec l’Université du Wisconsin l’année dernière, a égalisé le record de Alexander Ovechkin pour le nombre de buts en une seule édition du Mondial des M18 (14) en 2019.
Kaslik a finalement inscrit la Slovaquie au pointage à 18 min 32 s lorsque son puissant tir frappé a fait mouche à la suite d’un effondrement de la défensive des États-Unis dans le haut de la zone privilégiée.
En troisième période, Sojka a marqué le premier but accordé par les unités en infériorité numérique des États-Unis en redirigeant le tir de la pointe de son capitaine Samuel Knazko à 9 min 50 s.
Toutefois, ce serait là la plus grande menace de la Slovaquie, qui faisait figure de négligée dans cette rencontre. Farinacci s’est amené depuis l’arrière de la cage de Latkoczy pour compléter un enroulé du revers à 15 min 46 s et rétablir l’avance de deux buts des États-Unis.
Petrovicky a rappelé Latkoczy au banc au profit d’un attaquant supplémentaire, mais Beniers a scellé l’issue du match dans le filet désert à 1 min 24 s de la fin.
Ce match était en quelque sorte une revanche pour Leaman. À sa dernière participation au Mondial junior en 2009, à Ottawa, il était l’adjoint de Ron Rolston lorsque la Slovaquie avait causé la surprise en éliminant les États-Unis par un gain de 5-3 en quart de finale. Ce fut le seul autre affrontement en quart de finale entre ces deux pays.
Pour l’instant, l’important pour les États-Unis demeure l’obtention d’une victoire lundi en demi-finale contre la Finlande, qu’on ne peut jamais compter pour battue. Celle-ci est parvenue à surmonter un déficit pour vaincre la Suède 3-2 dans son quart de finale.
Dominik Sojka a été l’autre buteur pour la Slovaquie, qui termine en huitième place pour une troisième année de suite.
Ce fut un duel de gardiens de but entre le partant américain Spencer Knight et son homologue slovaque Simon Latkoczy, qui a permis à son équipe de rester dans le coup malgré un avantage de 43-18 au chapitre des tirs au but pour les États-Unis. L’entraîneur-chef slovaque Robert Petrovicky a opté pour Latkoczy, une recrue de 18 ans au Mondial junior, qui avait jusqu’alors une moyenne de buts alloués de 1,94 et un pourcentage d’arrêts de 0,933, au détriment de Samuel Hlavaj, qui a disputé trois rencontres dans le tournoi.
Ayant remporté quatre médailles d’or au total (2004, 2010, 2013, 2017), les Américains ont désormais un autre titre dans la mire. Ils ont des comptes à régler avec leurs prochains adversaires en demi-finale. Ils ont perdu la finale de 2019 contre la Finlande et ont terminé au cinquième rang l’année dernière à la suite d’un revers en quart de finale contre cette même nation.
Les Slovaques, quant à eux, totalisent deux médailles de bronze (1999, 2015) dans l’histoire du Mondial junior.
Depuis le début de l’événement, les unités spéciales des Américains affichent un rendement impressionnant. Leur jeu de puissance montre un pourcentage d’efficacité de 40 % (6 en 15), tandis qu’ils ont été parfaits en infériorité numérique (aucun but accordé en cinq désavantages numériques). Cette discipline n’a pas été aussi exemplaire contre la Slovaquie, mais ça n’a pas freiné les États-Unis pour autant.
Après avoir écoulé un avantage numérique slovaque survenu tôt, les États-Unis ont fait 1-0 en supériorité numérique à 10 min 44 s grâce à un échange précis. Depuis la ligne des buts, Matthew Boldy a repéré Kaliyev au moyen d’une passe à l’aveugle qui a traversé l’enclave. C’était le deuxième but du tournoi pour la vedette de longue date des Bulldogs de Hamilton dans l’OHL.
En fin de première période, Zegras a semblé ébranlé à la suite d’une mise en échec au centre de la glace appliquée par le Slovaque Oliver Turan, un défenseur de près de deux mètres et de 96 kg. Cependant, le futur attaquant des Ducks d’Anaheim était de retour dans le feu de l’action dès le début de l’engagement médian.
Tôt dans la période, Caufield, qui a eu 20 ans samedi, a été stoppé en échappée par Latkoczy et n’a pas été en mesure de profiter de son retour. Quelques minutes plus tard, le cerbère slovaque s’est lui aussi montré à la hauteur lorsque Alex Turcotte s’est amené seul.
Même si les Slovaques se sont efforcés de ralentir le jeu, les Américains ont fini par voir leur patience être récompensée. Le tir du poignet de Ryan Johnson depuis le point d’appui de gauche a dévié sur Farinacci à 11 min 55 s pour porter la marque à 2-0.
À 3 min 7 s du deuxième tiers, Caufield s’est offert un cadeau de fête pendant une double supériorité numérique. Son tir a frappé la barre horizontale avant de pénétrer dans le filet et d’accroître l’avance des siens à 3-0. C’était son deuxième du tournoi. Caufield, un espoir de premier plan des Canadiens de Montréal qui a été nommé Joueur de première année de l’année du Big Ten avec l’Université du Wisconsin l’année dernière, a égalisé le record de Alexander Ovechkin pour le nombre de buts en une seule édition du Mondial des M18 (14) en 2019.
Kaslik a finalement inscrit la Slovaquie au pointage à 18 min 32 s lorsque son puissant tir frappé a fait mouche à la suite d’un effondrement de la défensive des États-Unis dans le haut de la zone privilégiée.
En troisième période, Sojka a marqué le premier but accordé par les unités en infériorité numérique des États-Unis en redirigeant le tir de la pointe de son capitaine Samuel Knazko à 9 min 50 s.
Toutefois, ce serait là la plus grande menace de la Slovaquie, qui faisait figure de négligée dans cette rencontre. Farinacci s’est amené depuis l’arrière de la cage de Latkoczy pour compléter un enroulé du revers à 15 min 46 s et rétablir l’avance de deux buts des États-Unis.
Petrovicky a rappelé Latkoczy au banc au profit d’un attaquant supplémentaire, mais Beniers a scellé l’issue du match dans le filet désert à 1 min 24 s de la fin.
Ce match était en quelque sorte une revanche pour Leaman. À sa dernière participation au Mondial junior en 2009, à Ottawa, il était l’adjoint de Ron Rolston lorsque la Slovaquie avait causé la surprise en éliminant les États-Unis par un gain de 5-3 en quart de finale. Ce fut le seul autre affrontement en quart de finale entre ces deux pays.
Pour l’instant, l’important pour les États-Unis demeure l’obtention d’une victoire lundi en demi-finale contre la Finlande, qu’on ne peut jamais compter pour battue. Celle-ci est parvenue à surmonter un déficit pour vaincre la Suède 3-2 dans son quart de finale.
États-Unis - Slovaquie (1/4) - Championnat mondial junior 2021 de l’IIHF