Report du Mondial féminin à mai
par Martin Merk|04 MARS 2021
Image du Championnat du monde de hockey sur glace féminin 2004 de l’IIHF à Halifax.
photo: Jeff Vinnick
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La tenue du Championnat du monde de hockey sur glace féminin 2021 de l’IIHF à Halifax et à Truro, dans la province canadienne de la Nouvelle-Écosse, est prévue provisoirement du 6 au 16 mai 2021.

Toutes les parties prenantes de l’IIHF ont approuvé les nouvelles dates du tournoi lors d’un récent appel, et l’ensemble des équipes se sont engagées à y participer malgré les circonstances difficiles et les défis posés par la pandémie de COVID-19 pour le hockey sur glace et les voyages internationaux.

Pour veiller à ce que le tournoi puisse se dérouler dans un milieu sécuritaire, l’IIHF, Hockey Canada, qui accueille l’événement, et les neuf autres associations nationales membres de l’IIHF participantes ont organisé des réunions virtuelles afin d’évaluer la capacité des équipes à se déplacer pour le tournoi. Entretemps, le comité organisateur a travaillé avec plusieurs ministères fédéraux et provinciaux pour garantir un environnement sécuritaire aux joueuses et au personnel. 

La Nouvelle-Écosse n’a pas encore reçu officiellement le feu vert des autorités sanitaires fédérales et provinciales pour accueillir le championnat, et aucune dérogation à la loi fédérale sur la mise en quarantaine n’a été approuvée pour l’instant. Hockey Canada et le comité organisateur hôte continuent de travailler avec les représentants du gouvernement et les experts médicaux de la province de la Nouvelle-Écosse, de même qu’avec le gouvernement canadien, pour élaborer et mettre en œuvre un plan médical visant à assurer la sécurité de tous les Canadiens ainsi que des joueuses, des entraîneurs et des membres du personnel.

Lors d’un récent appel avec les équipes participantes, l’IIHF s’est engagée à augmenter son soutien financier pour le tournoi. Elle souhaite ainsi réduire la charge financière pour l’organisateur découlant de la hausse des coûts et de la baisse des recettes de la vente de billets, en plus de subventionner les frais de déplacement et d’hébergement plus élevés des équipes.

« Nous savons l’importance que revêt cet événement dans le calendrier du hockey sur glace féminin, surtout compte tenu de l’annulation du tournoi la saison dernière et de l’approche des Jeux olympiques », a déclaré René Fasel, président de l’IIHF. « Nos associations nationales membres ont exprimé leur inquiétude quant aux coûts associés à la tenue d’un tournoi dans le contexte mondial actuel, et je suis heureux que nous ayons pu pallier cette situation et faire en sorte que le Championnat mondial féminin puisse avoir lieu avec les 10 équipes. » 

On s’attend à ce qu’un nombre restreint de partisans puissent assister aux matchs à Halifax et à Truro. La capacité exacte sera connue peu avant le tournoi et servira principalement à honorer les billets déjà vendus.

Ce sera le premier Championnat mondial de hockey sur glace féminin de l’IIHF au sein de la première division depuis 2019, comme tous les tournois de l’IIHF prévus au printemps 2020 ont été annulés lorsque la pandémie a éclaté. En outre, ce sera la dernière occasion pour les équipes participantes de compétitionner à ce niveau avant les Jeux olympiques d’hiver de 2022. 

Halifax et Truro, les villes hôtes de cette année, devaient initialement accueillir l’édition 2020. En se rendant en Nouvelle-Écosse, les meilleures équipes nationales de hockey sur glace féminin du monde s’affronteront dans une des régions les moins touchées par la pandémie parmi les grandes nations de hockey. Le taux de cas actifs dans la province est actuellement inférieur à 4 pour 100 000 habitants.

Pour éliminer tout impact négatif sur la situation épidémiologique et le système de soins de santé de la province, les participants qui se rendront dans la province devront effectuer une quarantaine complète et passer des tests de dépistage de la COVID-19 avant de se rendre au Canada. Le tournoi se déroulera conformément aux protocoles prescrits par le gouvernement de la Nouvelle-Écosse, qui comprendront notamment des tests réguliers de dépistage de la COVID-19, des quarantaines, le port du masque et le respect de la distanciation physique.

« Hockey Canada sait que toutes les fédérations participantes suivront de façon rigoureuse le plan définitif en matière de santé et sécurité qui misera sur des quarantaines, des tests de dépistage de la COVID-19, l’hébergement en chambres individuelles à des fins d’isolement, le port du couvre-visage, des mesures d’hygiène appropriées et la distanciation physique », a affirmé Scott Smith, président et chef de l’exploitation de Hockey Canada. « L’accueil d’une édition réussie du Championnat mondial féminin cette saison passe par la santé et la sécurité de tous les participants, ce qui est toujours notre plus grande priorité. Hockey Canada et le comité organisateur hôte s’engagent à collaborer avec les autorités de la santé compétentes et à écouter les avis des experts médicaux pour concevoir un plan d’accueil sécuritaire et solide. »

La ronde préliminaire sera hiérarchisée en deux groupes. Le Scotiabank Centre, à Halifax, accueillera le groupe A, formé du Canada, des États-Unis, de la Finlande, de la Russie et de la Suisse. Le groupe B, composé de l’Allemagne, du Japon et de la République tchèque, de même que du Danemark et de la Hongrie, les deux équipes promues en 2019, disputera ses matchs au Rath Eastlink Community Centre, à Truro. Les équipes du groupe A et les trois meilleures formations du groupe B accéderont aux quarts de finale.

Le Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2021 de l’IIHF sera la huitième édition de ce tournoi à se dérouler au Canada. Halifax avait accueilli le Mondial féminin 2004, de même que le Championnat mondial de hockey sur glace 2008 de l’IIHF et le Championnat mondial junior 2003 de l’IIHF du côté du hockey masculin.