Le suspense en prolongation sourit au Canada
par Andrew Podnieks|11 AVR. 2023
Canada and the United States played for the 33rd time in Women's Worlds competition tonight. And what a wild ride it was!
photo: Andrea Cardin/IIHF
share
Comme dans les fins les plus folles de la rivalité entre ces deux pays, Jamie Lee Rattray a marqué au neuvième tour des tirs de barrage pour offrir au Canada un gain de 4 à 3 contre les États-Unis. 

Les deux équipes ont marqué au premier tour de la fusillade, puis les 15 patineuses suivantes ont été bloquées jusqu’à ce que Rattray réussisse une belle feinte en s’amenant de l’aile. 

Cette victoire procure le premier rang du Groupe A au Canada, mettant la table pour un quart de finale contre l’équipe qui terminera en troisième place du Groupe B. Les Américaines finissent deuxièmes et joueront aussi jeudi en quarts de finale contre l’équipe de deuxième place du Groupe B. 

Le but de Marie-Philip Poulin en double supériorité numérique en début de deuxième période avait brisé une égalité de 1 à 1 et semblait être le but gagnant pour le Canada et le but de Laura Stacey dans un filet désert à 17:33 semblait assurément être le clou dans le cercueil. 

C’est là que les problèmes ont commencé. Hilary Knight a marqué avec 39 secondes à faire et tous les chronomètres se sont éteints. Après un long délai et une contestation du Canada, le jeu a repris et les États-Unis ont à nouveau attaqué en territoire canadien, égalant la marque avec 3,4 secondes à jouer au temps réglementaire quand Amanda Kessel a sauté sur une rondelle libre. 

En prolongation, le Canada a obtenu un avantage numérique et n’a pu en profiter et peu après, Ann-Renée Desbiens a frustré Hilary Knight avec un arrêt de la mitaine pour sauver le match.  
Il s’agissait de la 33e fois que les équipes s’affrontaient aux Mondiaux féminins. Le Canada a l’avantage 17 victoires contre 16 avec un différentiel de buts de 95-91. 

Les Canadiennes ont eu la première occasion très tôt quand elles ont profité d’un avantage numérique, mais malgré une bonne pression, l’infériorité numérique américaine n’a pas flanché. Ce sont plutôt les visiteuses qui ont ouvert la marque avec leur propre attaque à cinq après avoir remporté une mise en jeu. Hannah Bilka a contrôlé la rondelle et a décoché un tir par-dessus l’épaule d’Ann-Renée Desbiens, qui célébrait son 29e anniversaire en ce lundi de Pâques. 

Les États-Unis ont eu une belle chance de doubler leur avance peu de temps après quand Hayley Scamurra s’est emparée de la rondelle au même endroit que Bilka. Elle aussi a visé par-dessus le bloqueur, mais cette fois, Desbiens était là pour effectuer l’arrêt. 

Le Canada a créé l’égalité à 12:38 après une belle montée de Sarah Nurse. Frankel a réalisé l’arrêt initial et le retour est allé sur Nurse, mais Sarah Fillier a marqué à son troisième essai pour égaliser la marque avec son quatrième but et sixième point – des sommets dans l’équipe – du tournoi. 

Les Américaines se sont mises dans le trouble au chapitre des pénalités la veille contre la Tchéquie et ont à nouveau été indisciplinées en deuxième période contre le Canada. Elles ont écopé de quatre pénalités de suite, deux se chevauchant pour offrir au Canada une situation à cinq contre trois pendant 39 secondes. Il n’a pas fallu longtemps pour que le Canada en profite. Erin Ambrose a fait une passe à Marie-Philip Poulin, qui a décoché un tir par-dessus le gant de Frankel à 3:08. 

Toutefois, le Canada a été complaisant avec une joueuse en plus et n’a pas fait grand-chose de plus avec son avantage numérique, sauf un poteau frappé sur une longue distance par la défenseuse Claire Thompson. Le Canada a dû écouler une pénalité à son tour plus tard, mais a fait un boulot magistral. Même si le Canada avait les devants après deux périodes, les États-Unis gardaient espoir, ne tirant de l’arrière que par un but. Les Américaines étaient toutefois dominées 22 à 15 dans les tirs au but après 40 minutes. 

Les pénalités ont encore une fois été un facteur important en troisième. Le Canada a rapidement écopé de deux pénalités mineures, mais les États-Unis se sont fait prendre pour avoir eu trop de joueuses sur la glace lorsque la gardienne de but Aerin Frankel a dégagé la rondelle devant son banc pendant un changement de trios. Le Canada a disputé un bon match d’équipe défensivement et a limité les tirs des États-Unis alors que le temps s’écoulait.